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Otis : grève reconduite jeudi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les News Eco, 11 juin 2015 :
Les syndicats d’Otis, numéro un de l’ascenseur en France, ont décidé mercredi de poursuivre une grève illimitée pour les salaires et l’emploi lancée lundi, après une réunion infructueuse avec la direction, ont-ils indiqué à l’AFP.

Travailleurs d’Otis en grève à Gien
« La position de la direction ne bouge pas depuis lundi », elle reste « totalement fermée » aux revendications des grévistes, a regretté Sylvie Galuppo de Force ouvrière, premier syndicat, à la sortie d’une rencontre avec le PDG.
Concernant les augmentations salariales réclamées, le dirigeant « a dit que c’est zéro, ça sera toujours zéro, qu’il lâchera absolument rien, jamais », rapporte Franck Pfister pour la CFDT, 3e syndicat.
Seule concession faite par Otis, selon FO : avancer le début des négociations salariales pour 2016 de quelques mois. Un geste que les syndicats ont immédiatement rejeté, réclamant « des mesures concrètes » et des engagements chiffrés.
A l’exception de la CFE-CGC (5e syndicat), l’ensemble des syndicats d’Otis, qui gère 160.000 ascenseurs en France et emploie quelque 4.500 salariés, ont ainsi décidé de reconduire le mouvement pour jeudi.
« Personnellement, j’ai jamais vu une mobilisation comme maintenant », relève M. Pfister, satisfait du rassemblement de salariés organisé mercredi devant le siège d’Otis, à la Défense.
Dans la matinée, près de 500 personnes ont afflué devant le siège social, selon une source policière, contactée par l’AFP.
La grève était suivie mercredi par « 70 à 80% » du personnel, toutes catégories confondues, et par « quasiment 100% » des techniciens, assure Mme Gallupo.
Sollicité, Otis a indiqué qu’un tiers de ses salariés était en grève sur l’ensemble de la France, qualifiant de « fausse » la seconde estimation faite par FO.
Interrogée sur la maintenance de ses appareils, la filiale du groupe américain United Technologies Corporation (UTC) indique qu’elle fait appel aux techniciens non grévistes pour répondre aux demandes des clients.
« Le cas échéant, on peut avoir recours aux sous-traitants avec lesquels on travaille habituellement », et « en aucun cas aux concurrents directs » d’Otis, a précisé un porte-parole, rejetant ainsi une accusation formulée plus tôt par la CFDT.
Au-delà de la question salariale, les grévistes s’élèvent contre un projet de plan social portant sur 170 suppressions de postes et la charge de travail « irréalisable » induite pour le personnel restant.